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Questions à traiter. Le 47e congrès de l'AIEST s'est engagé à analyser les questions de fond suivantes:

En abordant le thème du “tourisme qualitatif”, une réflexion — à mon avis — s'impose: on ne devrait pas parler de tourisme qualitatif car on admet par là même l'existence ou la possibilité d'existence d'un tourisme non‐qualitatif. De ce fait, il s'agirait d'un tourisme et non du tourisme qui en soi doit être de qualité s'il est le tourisme, le vrai.

'hospitalité, c'est‐à‐dire les rapports perçus comme agréables par le client ainsi que l'atmosphère l'environnant, est un élément indispensable à l'ensemble du produit touristique pour la satisfaction définitive du client. Pour atteindre cette dernière, les exigences et espérances du client doivent tre posées au centre des réflexions et stratégies entreprises.

Les exposés et disussions ont mis en relief l'ambiguïté de la notion de tourisme de qualité, le problème des définitions, les conditions dans lesquelles la qualité peut devenir performante, ainsi que les stratégies en présence.

Au cours des dix dernières années on a pu constater que l'intérêt des sciences sociales à l'égard du problème de la qualité de la vie a fortement augmenté.

Les trois congrès de la Communauté de Travail des villes des Alpes ont procuré l'occasion de se préoccuper de la dynamique et de la qualité de la vie des Villes des Alpes avec une référence au tourisme, dans une analyse de la situation et dans une perspective de développement.

Introduction Le tourisme qui fut d'abord le privilège de la classe riche au cours du XIXe siècle et qui se limita à la pratique de l'alpinisme, aux longs séjours d'été dans quelques stations thermales, lacustres, balnéaires ou montagnardes, aux séjours d'hiver sous les climats plus doux des bords de la Méditerranée, devint un phénomène de masse à partir de la deuxième guerre mondiale. La clientèle, les types de tourisme, les moyens de transports, les régions fréquentées se sont diversifiés et ont augmenté à un tel rythme et avec une telle ampleur que de nouvelles et nombreuses professions sont apparues.

Les biens naturels constituent une partie de l'offre touristique primaire. En conséquence, il est caractéristique qu'ils ne sont pas le produit du travail de l'homme, qu'ils n'ont pas de valeur propre et, dans la règle, qu'ils ne sont pas soumis à un prix sur le marché. L'offre primaire se distingue de l'offre touristique secondaire par le fait qu'il n'est pas possible de produire ces biens ou que l'homme ne peut plus les produire dans la même qualité, ce qui est le cas par exemple pour les monuments et les curiosités culturo‐historiques.

La réflexion à laquelle nous appellent les changements qualitatifs qui influenceront la croissance mondiale du tourisme à l'horizon de l'an 2000 redonnerait‐elle une nouvelle actualité aux analyses et aux finalités d'un développement touristique harmonisé, pour lesquelles “harmoniser” signifie, dans le cas du développement, “mettre en accord les éléments, les rapports, les actions du milieu concerné avec les éléments, les rapports, les actions de l'extérieur qui interviennent dans ce milieu ou influent sur lui, afin de donner la plus grande faveur aux compatibilités”.

Le tourisme devient la grande industrie de la fin du 20ème siècle et se diversifie très rapidemment. Pour ce, il doit utiliser les techniques et méthodes des secteurs industriels plus avancés dans leurs méthodes et organisations avec pour objectif d'at‐teindre des clientèles de plus en plus nombreuses en fonction de gammes de produits de plus en plus larges. Le tourisme de santé entre dans cette logique. Ce n'est plus du simple thermalisme, c'est une filière qu'il s'agit de traiter comme l'on traite la gestion de produits commerciaux ou industriels. Or en raison de sa spcificité, la qualité et sa gestion est au coeur du tourisme de santé.