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La doctrine du tourisme et son enseignement. La demande des services du tourisme s'étant accrue, la satisfaction en est devenue très compliquée aussi bien du point de vue d'organisation que du point de vue économique.

La Conférence des Nations Unies sur le tourisme et les voyages internationaux, tenue en 1963 à Rome, proposa à l'examen de la Commission de statistiques des Nations Unies et de l'Union Internationale des Organismes Officiels de Tourisme (UIOOT) la définition du terme «visiteur» et du terme «touriste» à des fins statistiques internationales; cette proposition fut approuvée par la résolution adoptée par le Conseil Economique et Social des Nations Unies lors sa 36e session, au mois de décembre 1963. La Commission de statistiques considéra tout d'abord qu'il serait inopportun de vouloir s'entendre sur une définition avant que des études plus poussées sur les méthodes de formulation des données statistiques n'aient été menées à bien et, en conséquence, pria le Secrétaire Général des Nations Unies de préparer une étude de méthodes et définitions pouvant tre utilisées dans le domaine des statistiques de voyages internationaux. A cet effet, le Secrétaire Général des Nations Unies a nommé un Groupe d'experts concernant les statistiques des voyages internationaux qui a élaboré et soumis un rapport sur ce thème à la Commission de statistiques lors de sa 15e session, en févriermars 1968.

Les étrangers possèdent désormais 39% des établissements et 43% des chambres, les groupes multinationaux (où entrent des capitaux locaux) respectivement 10 et 20%. L'étendue du contrôle national demeure cependant exceptionnellement élevée pour la Caraïbe: 51% des hôtels, les plus petits puisqu'ils ne regroupent que 37% des chambres; ils dominent nettement dans les zones traditionnelles, Kingston et Montego Bay, niais ne s'insèrent que très peu dans les secteurs nouveaux, tels qu'Ocho Rios sur la côte nord, où les établissements, plus grands, plus isolés, plus luxueux, dépendent des capitaux britanniques, américains ou canadiens.

Depuis un peu plus d'une vingtaine d'années, le tourisme international connaît une croissance rapide dans un grand nombre de pays en développement.

I Les communications et les courants touristiques en Turquie 1. Moyens de communications. La Turquie est accessible par rail, route, mer et air. Les particularités de chacun de ces moyens de transport sont examinées dans les pages suivantes.

Dans la mesure où les prévisions sont la clé de vûte de l'établissement de budgets et de l'application du RCB dans les entreprises, ainsi que de l'élaboration de plans de développement par les administrations publiques, il n'est plus possible de se contenter de déductions globales ou d'intuitions approximatives en guise de pré‐visions.

On sait que la statistique touristique a pour but de recueillir, à l'aide de moyens d'observation appropriés, des données se rapportant à tous les phénomènes relatifs au tourisme, d'utiliser les renseignements recueillis pour mettre en évidence les caractéristiques desdits phénomènes et, en outre, d'essayer de trouver les causes ou les circonstances déterminantes de leurs variations quantitatives, de même que les modifications de leurs multiples aspects qualitatifs.

Mettre en place une politique du tourisme: un impératif Certains esprits conservateurs déplorent l'élargissement du champ des politiques publiques, qui couvrent de plus en plus de domaines de notre vie. Ce regret pourrait particulièrement s'appliquer au tourisme, qui passe pour être, dans notre société, l'un des derniers terrains où l'individu peut vivre et expérimenter sa liberté.

Dans les entreprises balnéaires se dessinent actuellement deux conceptions de leur mission: la première part de l'idée que les stations balnéaires sont exclusivement un laboratoire de santé national dont l'entretien incombe aux pouvoirs publics; la seconde assimile les établissements balnéaires aux entreprises à rendement visant au plus grand profit possible. Il nous semble qu'il faut, ici aussi, suivre le chemin du juste milieu; les stations balnéaires sont et resteront des entreprises dans le sens commercial, elles doivent réaliser un profit pécuniaire, mais non des bénéfices démesurés qui iraient au détriment de larges couches de la population dont l'accès aux installations curatives serait rendu plus difficile. C'est dire que les limites de ce profit optimum sont déterminées par la nécessité d'entretenir les entreprises, de les améliorer — en conformité avec les exigences des visiteurs — par leur propres fonds.

Les besoins profonds et divers auxquels répond le tourisme — besoin d'espace, de mouvement, de mieux être, de détente et de repos, loin des servitudes coutumières, besoin d'échapper à l'habitude, de cueillir de nouveaux plaisirs, de découvrir de nouveaux horizons, soif d'aventures, besoin d'ailleurs, besoin de dépaysement et de liberté — sont inhérents à la nature humaine et se retrouvent à l'aube des rythmes civilisateurs. Faut‐il rappeler le goût des anciens pour les voyages, les pèlerinages, les fêtes, les jeux, qui, périodiquement, rassemblaient des foules innombrables? Faut‐il rappeler le développement du thermalisme dans l'Hellade et dans l'Empire romain? Même les routes incertaines du moyen âge ont connu des mouvements de circulation dont on ne peut plus sous‐estimer l'importance: flots des pèlerins en marche vers les sanctuaires fameux, étudiants allant de collège en collège écouter les leçons des maîtres en renom, d'Oxford, de Paris, de Montpellier, de Bologne ou de Coïmbre, membres d'une université dont on a pu dire qu'elle était elle‐même un monde itinérant…