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Les aspects sociaux du tourisme L'AIEST vient de tenir en Pologne, du 4 au 11 septembre, sous la présidence du professeur Dr C. Kaspar (Suisse), son 27e Congrès. L'Association qui est une organisation internationale non gouvernementale bénéficiant du statut consultatif auprès de I'UNESCO d'une part, du Conseil de l'Europe d'autre part, rassemble plus de 300 experts (universitaires, enseignants, praticiens spécialisés en matière de recherches et d'études sur le phénomène touristique) de 45 pays des différents continents. A l'occasion de ce congrès, les participants se sont efforcés de faire le point des recherches tant fondamentales qu'appliquées touchant aux aspects sociaux du tourisme: objectifs et réalisations. Ce thème a fait l'objet de différentes approches par des rapports introductifs et des travaux de groupe relatifs aux questions économiques et financières, sociales, techniques et écologiques soulevées par le sujet. La problématique du tourisme polonais a fait l'objet d'un débat spécial. Honorés de la présence de M. Kapitan, ministre du tourisme de la Pologne, d'un représentant de l'UNESCO, et des responsables du Bureau international du tourisme social, cette rencontre a fourni une occasion exceptionnelle de confronter sur le sujet les points de vue d'experts se réclamant des différents systèmes économiques (libéraux ou dirigés). Une publication de l'Association dont la sortie est prévue pour la fin de l'année sous le no 18 rendra compte de l'ensemble des travaux: une conférence inaugurale de M. Haulot, quatre rapports de base des professeurs Kaspar (Suisse) et Markovic (Yougoslavie) et de MM. Bodewes (Pays‐Bas) et Guignand (France), une trentaine de communications diverses, un rapport de synthèse de M. Lainé (France).

L'Association internationale d'experts scientifiques du tourisme a tenu son 8e Congrès, sous la présidence du Professeur Dr W. Hunziker, du 1er au 5 octobre 1957, à Lisbonne.

C'est un lieu commun que de réaffirmer ici l'importance croissante des mouvements touristiques dans le monde actuel sur les plans économique, social, culturel ou politique. Dans le domaine économique seulement, leur développement entraˆne des conséquences décisives tant sur les relations économiques internationales (le problème des balances des paiements se pose différemment maintenant que les échanges de personnes viennent compléter les échanges de marchandises) que sur l'orientation des activités économiques internes (citons, par exemple, les investissements touristiques — hôtellerie ou moyens de transport — les changements de la consommation par suite de la croissance dans les budgets familiaux du poste distractions et voyages — l'amélioration du niveau de vie — le développement du secteur tertiaire, commerce et services — l'urbanisation, dont le tourisme est, en tant qu'évasion hors des grandes agglomérations, une des conséquences, etc.). Et en face de ce fait: il n'est pas un secteur de l'activité économique qui ne soit transformé, plus ou moins profondément, par l'essor du tourisme — une constatation amère: ce phénomène décisif, économique, social, démographique, culturel n'occupe encore qu'une place tout à fait insignifiante, quand elle n'est pas nulle, dans l'enseignement supérieur de la plupart des pays. Il serait cependant très désirable qu'une meilleure connaissance de ces phénomènes, sans nul doute appelés à poursuivre encore leur développement, soit plus largement répandue parmi les jeunes destinés à former les cadres supérieurs, c'est‐à‐dire l'élite des nations. De ce point de vue, le bilan que l'on peut dresser aujourd'hui ne laisse pas d'être fort affligeant.

Le professeur Sauermann, dans son remarquable rapport, examine, d'abord, la possibilité d'étendre et d'appliquer au tourisme la méthode traditionnelle de l'étude des marchés. Cette étude avait, au début, une portée, un but tout à fait pratiques. Elle servait les intérêts commerciaux des entreprises et devait assurer l'écoulement de leurs produits.

Résolutions Sous la présidence du professeur W. Hunziker, Berne (Suisse) l'A.I.E.S.T. a tenu son 9e Congrès, du 14 au 19 septembre 1958, à Saint‐Gall, Bregenz, Lindau et Constance. Les travaux, portant sur le thème des nouvelles tendances de la politique du tourisme, furent ordonnés autour des rapports suivants:

Observations générales 1.1 Changements personnels. Le professeur C. Kaspar a repris au 1er avril 1969 la direction du Séminaire de tourisme et d'économie des transports en rcmplaçant les professeurs W. Hunziker et W. Fischer respectivement directeurs du Séminaire de tourisme et du Séminaire d'économie des transports, démissionnaires. A la même date, MM. Dr H. P. Schmidhauser et Dr C. Pfund furent engagés comme collaborateurs scientifiques.

Professeur associé Lyon ll‐Lumièreet professeur invité à Université Catholique de Louvain, Coordinateur Tourisme Plan Bleu et Coordinateur de la Conférence ministérielle euro‐méditerranéenne sur le tourisme dans le développement durable

Aux experts axés trop exclusivement sur l'économie, le Professeur Hunziker rappelait opportunément que «l'homme lui‐même est le vrai centre du tourisme» et que la fonction économique du tourisme n'est que «subsidiaire», alors que «sa mission humanitaire» est «éminente».

Le Congrès de l'A. I. E. S. T., réuni du 13 au 18 Septembre 1953, à Vienne, sous la présidence du Professeur W. Hunziker, Berne (Suisse), a consacré ses travaux au sujet: «Etude du marché et propagande touristiques». Il a abouti aux conclusions suivantes:

Ce n'est pas sans hésitation que j'avais accepté de présenter au congrès 1954 de l'A.I.E.S.T. un rapport sur la place du tourisme dans l'enseignement supérieur. En effet, après la publication par notre collègue et ami le professeur A. Mariotti d'un ouvrage sur l'enseignement du tourisme, il me paraissait difficile d'ajouter, en quelques semaines de recherches, quelque chose de valable à cette importante et décisive étude couvrant toutes les branches et toutes les formes de l'enseignement.