Cooperation est‐ouest au developpement du tourisme

Abstract

Comme l'a relevé le Gouvernement suisse dans son message du 23 septembre 1991 au Parlement sur la poursuite de la collaboration renforcée avec des Etats d'Europe orientale et centrale, les pays occidentaux ont un intérêt direct à une évolution contrôlée en Europe occidentale, afin de ne pas mettre en péril la stabilité internationale. La crise d'alors dans les Etats qui ont pris la succession de l'Union soviétique a été en particulier provoquée par des facteurs économiques. La stabilité recherchée ne peut par conséquent être garantie que si la situation économique est relativement bonne dans ces Etats d'Europe orientale et cet objectif nécessite un soutien de la Suisse. En outre, le Gouvernement helvétique était d'avis qu'au sens d'une coresponsabilité solidaire, la Suisse a le devoir “de contribuer à la réussite du processus de réforme en Europe de l'Est, afin de surmonter la partition européenne et de prendre part à l'édification de l'Europe”. Cela doit tre compris comme une politique de paix au sens large de cette expression. En 1990 déjà, le Parlement suisse avait approuvé un crédit de programme conférant au Gouvernement un instrument “qui lui permettait d'oeuvrer à la coopération avec l'Europe orientale sur divers plans: économie, politique, culture et société”.

Citation

Kaspar, C. (1995), "Cooperation est‐ouest au developpement du tourisme", The Tourist Review, Vol. 50 No. 1, pp. 27-32. https://doi.org/10.1108/eb058180